Article Article 927: Il est permis que la femme recoure à un médicament contraceptif, pour éviter la grossesse, avec ou sans le consentement du mari, à condition que le contraceptif ne lui cause pas un préjudice grave. Article 928: Il est permis à la femme d'utiliser un dispositif mécanique de contraception (ressort "lawlab", etc.), à condition que cette utilisation ne lui cause un préjudice grave. Mais, il est interdit que quelqu'un d'autre que le mari dépose ce dispositif contraceptif, si cela implique que l'on regarde ou que l'on touche les parties de son corps qu'il est interdit de voir ou de toucher. D'autre part, cette permission n'est valable que si l'on n'est pas averti que l'utilisation du dispositif contraceptif pourrait faire périr l'oeuf fécondé. Autrement, il faut éviter d'une façon absolue cette utilisation, par précaution obligatoire. Article 929: La femme a-t-elle le droit de recourir à une opération chirurgicale en vue d'obtenir une stérilisation irréversible? La légalité d'un tel acte est sujette à contestation, bien qu'il ne soit pas exclu qu'il soit permis tant qu'il ne lui cause pas un préjudice grave, telle l'ablation de certains organes, comme l'ovaire. D'autre part la personne qui procéderait à une telle opération ne doit pas être quelqu'un d'autre que le mari, si l'opération implique que l'on doive voir ou toucher les parties de son corps qu'il est interdit de toucher ou de voir. La même règle s'applique au cas de la stérilisation de l'homme. Article 930: Il est interdit de se faire avorter après la fécondation, sauf si la femme craint de subir un préjudice, si elle continue à porter l'embryon, auquel cas, il lui est permis de le faire à condition que la vie ne soit pas encore entrée dans l'embryon; autrement, si celui-ci présente déjà un être vivant, l'avortement est absolument interdit. Si pourtant une mère vient à se faire avorter, elle doit payer une diyyah au père de l'enfant ou à ses autres héritiers, et si c'est le père qui fait avorter la mère, il doit payer la diyyah à celle-ci. Article 931: Il est permis à une femme de prendre des médicaments destinés à retarder le cycle menstruel, afin qu'elle puisse terminer l'acquittement de certaines obligations - le jeûne, le Pèlerinage ou pour d'autres raisons - à condition que cela ne lui cause pas un grave préjudice. Et si, en prenant ces médicaments, elle a un flux de sang intermittent, elle n'est pas soumise aux statuts du haydh (menstrues), lors même qu'il survient pendant sa période menstruelle. Le Mariage - Quiconque désire retourner à Allah en état de pureté et de purification, qu'il retourne à lui avec une bonne épouse.[268] - Les meilleures femmes de ma Communauté sont celles dont le visage est le plus gracieux et dont la dot est la moins élevée.[269] - Toute épouse qui aide son mari à accomplir le Pèlerinage, le Jihâd ou les études, Allah lui accordera une récompense spirituelle égale à celle de la femme du Prophète Ayyûb (p).[270] - Une épouse défigurée mais féconde vaut mieux qu'une épouse belle mais stérile.[271] - Toute femme qui se montre exigeante avec son mari concernant la dot et lui fait supporter des dépenses au-dessus de ses moyens, Allah récusera tous ses actes recommandés et obligatoires, à moins qu'elle se repente, change d'avis et accepte une dot correspondant à son budget.[272] - Si une femme apporte tout l'or et l'argent que renferme la terre au foyer conjugal et qu'elle se révolte un jour contre son mari en lui disant: "Qui es-tu? Le bien est le mien!", Allah invalidera tous ses actes, quand bien même elle serait la plus pieuse des gens, à moins qu'elle se repente, regrette son attitude et demande pardon à son époux.[273] - Toute femme qui abandonne son mari injustement sera placée aux côtés de Pharaon, Hâmân et Qârûn, dans le plus bas étage de l'Enfer, à moins qu'elle retourne auprès de lui repentante.[274] - Gare à vous de choisir une épouse belle et de mauvaise naissance.[275] - Quiconque marie sa fille à un pervers aura rompu ses liens de parenté.[276] - Tout homme qui supporte le mauvais caractère de son épouse, Allah lui accordera une récompense spirituelle égale à celle accordée au Prophète Ayyûb (p) pour sa patience devant ses épreuves. De même toute femme qui supporte le mauvais caractère de son mari, Allah lui accordera une récompense spirituelle égale à celle accordée à Asia Bint Muzâhim.[277] - Toute femme qui fait mal à son mari par sa langue, Allah n'acceptera aucun de ses actes obligatoires, recommandés ou de bienfaisance et sera parmi les premiers à entrer en Enfer - même si elle passe la journée en jeûnant et la nuit en priant et qu'elle affranchit des esclaves et monte sur les chevaux en vue du Jihâd - jusqu'à ce qu'elle réussisse à obtenir son pardon. Il en va de même pour le mari, s'il avait agi injustement.[278] - Une femme ne s'acquittera pas des droits d'Allah sur elle tant qu'elle n'aura pas acquitté les droits de son mari sur elle.[279] Le Divorce - Allah n'a pas légalisé une chose qui Lui soit plus détestable que le divorce.[280]