عن الامام الصادق (ع) : "من تزوج من امرأة ولم ينو ان يوفيها صداقها فهو عند الله عزوجل زان ."
L'Imam al-Sâdiq (p) dit : "Quiconque se marie avec une femme en ayant l'intention de ne pas acquitter son cadeau de mariage, sera considéré par Allah -Il est Puissant et Sublime- comme un
homme adultère. "[133]
من كتاب نوادر الحكمة ، عن علي عليه السلام قال :" لا تغالوا في مهور النساء فبكون عداوة . "
L'Imam Ali (p) dit : "N'exagérez pas le montant de la dot des femmes, sous peine de susciter la mésentente (entre le couple) ".[134]
قال امير المؤمنين علي (ع) :
" ان احق الشروط ان يوفي بها ما استحللتم به الفروج . والسنَّة المحمَّديَّة في الصداق خمسمائة درهم ، وما زاد على السُنَّة ردَّ الى السُنَّة ، فاِن اعطاها من الخمسمائة درهم درهماً واحداً
اواكثر من ذلك ثم دخل بها فلا شيء لها بعد ذلك ، انما لها ما اخذت منه قبل ان يدخل بها . وكل ما جعلته المرأة من صداقها دَيٍنْاً على الرجل فهو واجب لها عليه في حياته وبعد موته او موتها . والاولى ان
لا يطالب الورثة بما لم تطالب به المرأة في حياتها ولم تجعله دَيْناً على زوجها. وكل ما دفعه اليها ورضيت به عن صداقها قبل الدخول بها فذاك صداقها. واِنما صار مهرالسنَّة خمسمائة درهم لان الله عزوجل
اوجب على نفسه ان لايكبره مؤمن مائة تكبيرة ولا يسبّحه مائة تسبيحة ولا يهلله مائة تهليلة ولا يحمده مائة تحميدة ولايصلي على محمد وآل محمد مائة ثم يقول : " اللهم زوِّجني من الحور العين" الا زوَّجه
الله حوراً من الجنة وجعل ذلك مهرها. واذا زوَّج الرجل ابنته فليس له ان يأكل صداقها."
Le Commandeur des Croyants, l'Imam Ali (p) dit :
" Le droit le plus prioritaire à acquitter est le cadeau de mariage (dot) qui vous a permis de liciter votre consommation du mariage. Le montant de la dot selon la Sunnah du Prophète (P)
est normalement de cinq cents dirhams (…). Si le mari ne fixe qu'un dirham ou plus de ces cinq cents dirhams (et que la femme accepte), et qu'il consomme le mariage, elle n'aura plus le droit de
la réclamer après. Elle a le droit seulement à ce qui lui a été offert avant la consommation du mariage. D'autre part, la part de la dot que la femme accepte et que le mari acquittera à terme,
restera comme une dette que ce dernier devra obligatoirement régler de son vivant ou à défaut même après sa mort (à prélever sur sa succession), ou la mort de la femme. Toutefois, si, du vivant
du mari, la femme ne réclame pas l'acquittement de cette part de la dot non payée, ni ne la considère comme une dette, il vaut mieux que les héritiers, ses héritiers (les héritiers de la femme)
ne la réclament pas non plus. Donc la dot légale est la somme payée (ou fixée) par le mari et acceptée par la femme en tant que telle (dot) avant la consommation du mariage. Si toutefois la dot
de la Sunna est devenue de cinq cents dirhams, c'est parce qu'Allah -Il est Puissant et Sublime- s'est imposé comme obligation de ne pas laisser un croyant dire cent fois le takbîr (Allâhu Akbar
= Dieu est le plus Grand), cent fois le tasbîh (SubhânAllâh = Gloire à Allah), cent fois le tahlîl (Lâ ilâha illâllâh = il n'y a de dieu qu'Allah), cent fois le tahmîd (al-Hamdu lillâh = Louanges
à Allah) et cent fois les çalawât (Allâhumma çalli 'alâ Muhammadin wa ?le Muhammad-in = O mon Dieu, prie sur Muhammad et sur les membres de la Famille de Muhammad), et de conclure (ces
récitations) par la formulation de la requête : "Allâhumma zawwijnî min-al-Hûr-il-'în-i = O mon Dieu, marie-moi avec des houris aux beaux yeux), sans qu'Il (Allah) ne le marie avec une houri du
Paradis dont la dot sera ce qui précède. "
Et :
"Lorsqu'un homme marie sa fille, il n'a pas le droit de s'approprier sa dot. "[135]
من كتاب المحاسن ، عن الامام الصادق (ع) قال : " أقذر الذنوب ثلاثة : قتل البهيمة وحبس مهر المرأة ومنع الاجير أجره ."
L'Imam al-Sâdiq (p) dit : "Les plus vils des péchés sont au nombre de trois : tuer une bête, retenir la dot de la femme, et priver un travailleur de son dû."[136]
عن الحلبي ، عن الامام الصادق (ع) ، قال : سألته عن المهر ؟ فقال : " ما تراضى عليه الناس ....أو خمسماءة درهم".
Al-Halabî rapporte : J'ai demandé à l'Imam al-Sâdiq (p) quel est le montant légal de la dot, il m'a répondu : "C'est sur quoi s'accordent les deux parties, ou bien cinq cents dirhams
"[137]
عن أبي عبدالله الصادق (ع) في إمرأة وهبت نفسها أوْ وَهَبَها له وَلِيُّها ، فقال : " لا ، إنّما كان ذلك لرسول الله (ص) ليس لِغَيْرِهِ إلاّ أن يعوّضها شيئاً قلَّ أوْكثر " .
Sur la légalité d'un contrat de mariage dans lequel la femme s'offre à l'homme sans demander une dot ou son tuteur la lui offre ainsi, l'Imam al-Sâdiq (p) dit : " Non, seul le Messager
d'Allah (P) pouvait se le permettre, personne d'autre n'a le droit de conclure un mariage sans dot, petite ou grosse. "[138]
عن علي عليه الصلاة والسلام ، قال : " إنّي لأكره أن يكون المهر أقلّ من عشرة دراهم لئلا يشبه مهر البغي ."
L'Imam Ali (p) dit : "Je n'aime pas que la dot soit inférieure à dix dirhams, sous peine d'équivaloir (ressembler) à la dot de prostituée. "[139]
عن أبي عبدالله الصادق (ع) ، قال : " مَن أمهر مهراً ثمَّ لا ينوي قضاءه كان بمنزلة السارق. "
L'Imam al-Sâdiq (p) dit : " Quiconque fixe une dot et qu'il décide par la suite de ne pas l'acquitter, aura le même statut qu'un voleur. "[140]
عن أبي عبدالله الصادق (ع) ، قال : " مَن تزوّج المرأة ولا يجعل في نفسه أن يعطيها مهرها فهو زنا ."
L'Imam al-Sâdiq (p) dit : "Quiconque se marie avec une femme en ayant l'intention de ne pas lui donner sa dot, sera considéré comme adultère. "[141]
عن ابي جعفر (الباقر-ع) ، قال :
" جاءت إمرأة الى النبيّ فقالت : زوَّجني ، فقال رسول الله (ص) : " من لهذه ؟" ، فقام رجل فقال : أنا يا رسول الله ، زوِّجنيها ، فقال : "ما تعطيها ؟" ، فقال ما لي شيء ، قال : "لا" ، فأعادت ،
فأعاد رسول الله (ص) الكلام ، فلم يقم أحد غير الرجل ، ثمَّ أعادت ، فقال رسول الله (ص) في المرّة الثالثة : "أتحسن من القرآن شيئاً ؟" ، فقال : نعم ، قال : " زوّجتكها على ما تحسن من القرآن ، فعلِّمها
ايّاه"".
L'Imam al-Bâqir (p) rapporte :
" Une femme vint voir le Prophète (P) et lui dit : "Marie-moi ". Le Messager d'Allah (P) s'adressant à l'assistance demanda : "Qui veut se marier avec cette femme? ". Un homme répondit : "
Moi, o Messager d'Allah (P), marie-moi à elle ". Le Prophète (P)
l'interrogea : " Qu'est-ce que tu lui offres comme cadeau de mariage? " " Je n'ai rien " répondit l'homme. Le Messager d'Allah dit : " Non ". La femme revint à la charge et renouvela son
désir de se marier, et le Prophète (P) posa à nouveau la question à l'assistance, mais personne, à part le même homme ne répondit positivement. Lorsque le même scénario se répéta pour la
troisième fois sans changement, le Messager d'Allah (P) demanda à l'homme : "Connais-tu par cœur des versets coraniques? " Il dit oui. Le Prophète (P) dit alors : "Je t'ai marié à elle sur la
base d'une dot consistant à lui apprendre ce que tu sais du Coran; apprends-la-lui donc. "[142]