* Selon des Récits, l'Imam al-Mahdi ('aj) faisait l'istikhârah par le chapelet. Cette méthode consiste à réciter d'abord, trois fois "Allâhumma çalli 'alâ Muhammadin wa âle Muhammad" et à
fixer ensuite une partie quelconque du chapelet avec une main et une autre avec l'autre main, puis à dévider deux par deux les grains compris entre les deux mains. Si à la fin il reste un grain,
le résulta est bon (cela signifie qu'il faut accomplir l'action pour laquelle on a sollicité l'aide d'Allah) et s'il en reste deux, le résultat est mauvais (il faut s'abstenir de l'action
projetée).
Il y a une autre variante de cette méthode. Elle consiste à réciter tout d'abord une sourate quelconque du Coran suivi d'une invocation quelconque, puis à poser la main à un endroit du
chapelet et à en dévider les grains à partir de cet endroit huit par huit. Si à la fin il reste un grain, le résultat est considéré comme bon en général. S'il en reste deux, cela équivaut à une
interdiction (d'exécuter l'action projetée). S'il en reste trois, le résultat est neutre (on peut indifféremment faire ou ne pas faire l'action projetée). S'il en reste quatre, cela équivaut à
deux fois l'interdiction (interdiction confirmée). S'il en reste cinq, cela signifie que l'exécution de l'action projetée comporte la fatigue ou le blâme.
S'il reste six grains, cela signifie que le résultat est très bon et qu'il faut accomplir l'action projetée sans tarder. S'il en reste sept, le résultat est identique au cas de figure où il
en reste cinq (fatigue ou blâme). Et s'il en reste huit, cela signifie que l'interdiction d'exécuter l'action projetée est confirmée quatre fois .